Quatre années de transition politique dans la Grande île n’ont pas empêché plusieurs branches d’activité du secteur privé de prendre des positions.
A ce stade de son existence, la FIM ou Foire Internationale de Madagascar est perçue comme étant une véritable institution de la vie des affaires dans cette partie du monde que constitue le Sud ouest de la région Océan Indien. Et en attendant sa 9ème édition, nous ne pouvons nous empêcher de nous remettre en mémoire toutes les évolutions, mutations et progressions qui auront ponctué, tout au long de nos différentes éditions, la marche de la vie économique qu’elle soit locale ou planétaire.
L’engouement énoncé par plusieurs des parties prenantes à la prochaine édition de cet évènement laisse augurer une confirmation de la phase ascendante qu’enregistre régulièrement la FIM.
L’appréciation positive des uns, ponctuée par les souhaits d’amélioration légitime des autres, va nous commander d’être encore plus attentif aux attentes formulées par le tissu entrepreneurial de la région.
En perspective, alors que les prévisions de la Banque Mondiale situent la croissance économique mondiale pour l’année 2013 aux alentours de 3%, que nous savons que l’essentiel de cette croissance sera la résultante du développement dynamique engendré par les pays émergents ou en voie d’émergence, que nul n’ignore que 25% du PIB mondial est assuré par les BRICS, nous comprenons aisément qu’il existe pour Madagascar une fenêtre pour un développement économique possible ; effectivement nous savons que Madagascar, selon une incantation déjà connue de tous qu’il confère à la lassitude, recèle de gisements de croissance exceptionnels.
Dans notre cas particulier, fortement engagé dans une dynamique incitative en faveur d’une véritable intégration régionale économique, le challenge de cette 9ème édition de la FIM sera de mettre en phase et en perspective cette économie régionale avec les faits économico-commerciaux du monde et permettre à chacun des participants d’opérationnaliser les objectifs de son entreprise avec les réalités des marchés.
Notre rôle de médiateur économique, en ayant commencé à donner à la FIM une visibilité mondiale – par la diffusion de spots publicitaires vus sur France 24 et Réunion PREMIERE – sera de :
-encourager une large participation à cette édition en assurant une campagne médiatique encore plus solide.
-lui assurer et favoriser, dans le cadre d’une plateforme neutre et fédératrice, des partenariats avec l’international,
-soutenir sans cesse l’ouverture du vita malagasy ou « made in Madagascar » en conviant nos entrepreneurs à être toujours plus efficient dans la qualité de leurs produits,
-poursuivre enfin, grâce à la FIM, une éducation à la mondialisation, et peut-être pourrons-nous espérer que les politiques comprendront qu’il va falloir changer de logiciel et renoncer à un amour de l’instant, lequel est généralement plus favorable aux intérêts particuliers.
Quoi qu’il en soit, notre principale ambition pour cette prochaine édition, en revenant à la simplicité des fondamentaux, sera de continuer à construire patiemment brique par brique les conditions d’un mieux vivre pour le plus grand nombre.